L’univers de la musique au Cameroun est riche et diversifié. Des productions d’artistes des quatre grands aires culturelles traversent les frontières nationales et font rayonner le drapeau du pays. Le rythme makossa a ainsi pu s’exporter et s’imposer à travers le monde. Le pays est aussi connu comme un fleuron de la basse avec des grands noms comme Vicky Edimo, Jean Dikoto Mandengue, Aladji touré, Etienne Mbappè, entre autres. Mais malgré le fort potentiel, le problème de structuration de ce paysage handicape une véritable construction de l’industrie musicale.
Ce regard que pose plusieurs spécialistes culturels est partagé par les promoteurs du Conseil camerounais de la musique (Ccm). Pour changer la donne, cette association à but non lucratif créée en 2009 a décidé de mettre sur pieds un programme de rencontres axées sur la structuration de l’industrie musicale du Cameroun. Ledit programme se déroulera en six mois et bénéficie de l’appui de la Coopération française. Il est baptisé «Chantiers Musicaux du Cameroun». A en croire le comité d’organisation,
La deuxième phase se décline en un atelier d’une semaine prévu à Yaoundé, en marge du Yaoundé Music Expo (Yamex) en mars 2024. Trente participants retenus de la cohorte de la phase 1 bénéficieront d’un renforcement technique de leur capacité. Toute chose qui contribue à la réalisation d’un des chantiers musicaux du Cameroun axé sur la formation et la professionnalisation des acteurs de la musique. La dernière phase du programme de réflexion va aboutir sur la rédaction du schéma de développement de l’industrie musicale au Cameroun, tant attendu.

